( Aizu ou le retour sous Linux )

Depuis quelques temps je cherchait un logiciel simple et intuitif me permettant d'etablir un arbre généalogique. Force est de constater que ceci est loin d'être gagner. On a bien souvent un logiciel puissant avec x et z fonctionnalités mais qui au final ne servent que tres peu. On trouvent également des logiciels abordable et intuitif mais qui ne sont décidement pas fini ...
En fouinant un peu à droite et à gauche j'ai découvert le logiciel GRAMPS et j'ai été séduit par sa simplicité mais aussi par son potentiel.

Une image valant mieux qu'un long discours, je vous en offre deux pour le prix d'une.


Representation graphique d'un arbre


Profil d'un membre


Caractéristiques de GRAMPS:

• Gratuit
  
• Open Source
• Vues individuel, familliale, Sources, evenements, lieux, médias
• Rapports individuel, par famille, par filiations
• Base de données tiré de Berkley DB
• Tailles maxi : Illimités (tester pour plus de 250.000 personnes)
• Multimédia (Images, Audios, Vidéos)
• Acces distant (via X)
• Unicode
• Langues : English, Czech, Danish, German, Esperanto, Spanish, Finnish, French, Hungarian, Italian, Lithuanian, Norwegian, Dutch, Brazilian Portuguese, Russian, Slovak, Swedish
• Compatible GEDCOM 5.5 (Import/Export), HTML (Export), XML (GRAMPS XML)
• Existe sur : Linux, Windows, Mac, BSD

En bref, presque le logiciel idéal en matière de généalogie. Apres son installation, vous serez considérer, par votre famille, comme l'etat civil ...

Site officiel: http://www.gramps-project.org/wiki/index.php?title=Main_Page/fr
Manuel : http://gramps-project.org/gramps-manual/2.2/fr/index.html

J'aborderais cette fois ci un autre sujet qui préoccupe beaucoup de monde: La place de Linux & des logiciels libres dans le monde professionnel.
Je travaille, pour recadrer les choses, dans une collectivité territoriale, une mairie pour être exact.
Je peux répartir ma vision en deux parties, l'une positive et l'autre négative. Je vais donc détailler cela.
La partie positive et qui fait que Linux peut s'imposer au profit du propriétaire (Grosoft pour ne pas le nommer) est sa gratuité. C'est ce qui represente sa plus grande force à l'heure actuel. Les administrations ainsi que les grandes entreprises dépensent de véritables fortunes en licences en tout genre. L'économie étant ce qu'elle est, les directions limtent de plus en plus les budgets et l'informatique, sauf gros projet, n'y echappe pas. Les DSI se posent donc de plus en plus la question quand aux choix à faire concernant le prix parfois exhorbitant des licences. Evidemment les directions sont relativements récéptives quand on leur annonce que OpenOffice, pour ne pas le citer, fait la même chose qu'une suite bien connu mais le fait gratuitement.
Le hic est que tout ceci est particulièrement nouveau et commence vraiment à être dévoiler. J'en viens donc au deuxième point, peut être plus spécifique à la fonction publique.
De mon expérience, beaucoup de logiciels spécifiques à la gestion des collectivités (Etat-civil, Urbanisme, etc...) sont de types propriétaires et ont pour base Windows. Peu de choses en applications tournent nativement pour Linux (sur une 20 de logiciels dans mon cas, seulement 3 sont natif Linux). Dans ce cas, comment expliquer aux DGS que l'ont peut passer sur un système totalement libre et gratuit à condition d'investir X milliers d'euros pour refaire les logiciels spécifiques ...

Comme vous pouvez le voir le "Tout Linux" n'est pas encore une chose réelle. Je m'efforce tant bien que mal auprès de ma collectivité, à faire découvrir des produits de remplacements libres mais l'infrastucture ne pourra évoluer que quand les SSII qui développent auront accepter de ne plus être dépendant des produits propriétaires.

Je me rappelle de mes débuts sous Linux avec sa fameuse communauté Linuxienne et les réponses données à un problème qui apparaissait sur les newsgroups.
On voyait régulièrement en réponse : "dl les sources puis de-tar l'archive dans /etc/.. puis make & configure et ca marche". Plutôt obscur comme langage non ?
On voyait également un débutant posant une question basique genre "j'ai la carte graphique untel et XFree ne la reconnait pas. Avez vous une solution ?" et les les Linuxiens pure et dure lui lançaient le flot suivant:
- T1 tu sais pas faire ça ?
- Pfff postes pas pour rien et cherche...
- MDR le noob. Il sait même pas modifier son XConf file...

Plaisant non ? J'avais été rebuté par cette fameuse communauté Linux que tout le monde vante et qui n'est au final qu'un ramassis de geek/no life incapable d'aider son prochain. J'en avais été bien déçu.

De retour depuis peu j'ai pris le temps de naviguer sur les forums francophones de Ubuntu-FR et je lis parfois certains post avec plaisir. L'ambiance y est chaleureuse et bonne enfant. Peu de prise de bec et pas d'attitudes hautaines (du moins de manières générales). Certes il reste de bons gros béta sans vie qui crachent sur les nouveaux et se pensent des élites. Mais cela reste isolé et les dites-personnes sont en général laisser dans leur coin.
Je retrouve plus ou moins un certain état d'esprit Linuxien ou les anciens aident avec plaisir les nouveaux.

Comme dit une personne bien connue : "Pourvu que ça dure..."

Il y a quelques jours, suite à un ras le bol de windows et son environnement de daube (administration & utilisation quotidienne), je décide de revenir à mes sources (cad Linux). Mon choix se porte sur Ubuntu Gutsy (7.10) qui vient tout juste de sortir. J'avais eu ques des retours d'utilisation positifs pour cette distro'.

Je me diriges donc sur http://www.ubuntu-fr.org/ , point centrale de tout utilisateur francophone d'Ubuntu. Je parcours vite fait la documentation quand à l'installation et tout me semble clair. Je me lance donc dans le download du Live CD qui me permettra l'install. 1 heure plus tard l'archive est là. Je controle la signature MD5 puis je grave.

Gravure faite, je sauvegarde sur le PC de ma chérie mes fichiers importants au cas ou. Je reboot et ... Rien ... pas de Live CD. Allons bon .. Je recommence l'opération et prenant la peine de verifier mes paramètres de boot. Rien de nouveau ... Je me rends compte qu'avoir laisser mon pc sans tourner pendant quelques mois à eu raison du seul lecteur qui me reste (un graveur Yamaha SCSI). Arrivant malgré tout à lire, je decide donc de lancer Windows et de booter à partir du dit OS. Le redemarrage s'effectue sans encombres. Ubuntu se lance bien, peinant malgré tout sur les accès disques. Je lance donc la procédures d'install du Live CD.

• Choix de la langue ... OK
• Choix du fuseau horaire ... OK
• Choix du clavier ... OK
• Identité ... OK

Arrive la fameuse étape du partitionnement disque, la crainte de tout utilisateurs. Je décide de le faire manuellement (après tout j'ai encore de bons restes).

• Creation du Swap ... OK
• Creation de / ... OK
• Creation de /home ... OK

Ecriture de la table et formatage en Ext3 se font sans encombres. L'installation se relève tres longue (3 heures) mais je mets la chose sur le compte de mon lecteur quelque peu poussif.

Premier redémarrage tres rapide (2m4s là ou Windows se traine à presque 5 minutes) et GDM s'offre à moi. Du pur bonheur ...

Conclusion:

Linux est devenu largement plus user-friendly que windows sur ça. Presque pas d'intervention. Toujours l'aide en cas de besoin. Et quel rapidité de démarrage... Seul point noir, qui le sera toujours même à long terme, la reconnaissance du matériel. Par bonheur, je n'ai eu aucun soucis sur ca mais il est prudent de se renseigner sur la compatibilité de Linux avec votre matériel.

Apres avoir decouvert l'informatique relativement jeune, je devais avoir une dizaine d'années, j'ai commencer ma passion avec Linux (Slackware à cette époque ...
Puis apres quelques années et l'arrivée dans le monde professionnel, je decouvris Windows un peu par obligation que je ne pus hélas quitter à mon grand malheur.

2007 étant l'année du renouveau et ayant plus de facilité à imposer ma vision informatique dans mon métier, je retourne donc à mes racines ... Linux.

Ce weblogue sera donc une sorte de journal avec d'un coté une vision personnelle (conseils, astuces et vision du libre) et une vision plus professionnelle (interconnexion Linux/Windows, place de Linux dans l'entreprise).